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6 sept. 2010

Nozha Boujemaa, directrice du centre de recherche INRIA en France

Le portail tunisien Leaders publie aujourdh'ui un article sur une Distinctive Women in Tunisia, comme on les aime: il s'agit de Nozha Boujemaa


A la tête d’une équipe de 450 personnes et de 28 équipes de recherche, en partenariatt avec de grandes écoles et prestigieuses institutions, elle oeuvrera au développement du centre, en visant, sur le plateau de Saclay, à la consolidation d’un campus de recherche et d’innovation à dimension internationale, destiné à devenir un pôle scientifique mondial
Nozha Boujemaa est nommée directrice du centre de recherche INRIA Saclay Ile-de-France

Titulaire d'une HDR en informatique et directrice de recherche INRIA, Nozha Boujemaa dirige depuis 2000 les travaux de l'équipe projet IMEDIA. Spécialiste en indexation et recherche interactive d'information par le contenu visuel, elle a contribué à l'émergence de moteurs de recherche multimédia de nouvelle génération. Elle est membre fondateur d'ACM (International Conference on Multimedia Retrieval) et de son comité de pilotage.

Elle a assuré la coordination scientifique de plusieurs projets européens et mené de nombreuses missions d'expertise scientifique auprès d’institutions françaises, européennes et américaines. Elle a été membre de la commission d'évaluation INRIA (2004-2008) et membre de l'équipe de direction du centre INRIA Paris - Rocquencourt."

On apprend sur le site de l'iNRIA qu'elle travaillera au développement du centre de recherche INRIA Saclay – Ile de France, en visant, sur le plateau de Saclay, à la consolidation d’un campus de recherche et d’innovation à dimension internationale.
Elle est membre fondateur d' ACM (International Conference on Multimedia Retrieval) et de son comité de pilotage.

originaire du Cap Bon Mme Boujemaa fait l'admiration de tous en Tunisie
Lire l'article de Leader

11 août 2010

Distinctive Women Tunisia: Recette de poulet aux épices pour un soir de ramad...

Distinctive Women Tunisia: Recette de poulet aux épices pour un soir de ramad...: "Simple et sapide, un poulet pour se régaler; je l'ai confectionné, comme toutes mes recettes, avec amour et patience. Une heure pour le réal..."

Recette de poulet aux épices pour un soir de ramadhan...Why not?

Simple et sapide, un poulet pour se régaler; je l'ai confectionné, comme toutes mes recettes, avec amour et patience. Une heure pour le réaliser incluant la cuisson. Tous des produits de Tunisie bien sûr et d'une simplicité de bon aloi...comment retrouver les gestes simples et le goût pour la cuisine équilibré, écolo, saine et bonne...je vous invite à ma table!





DEUX BELLES CUISSSES DE POULET AVEC  HAUT  SANS LA PEAU
5 OIGNONS BLANCS
3 POMMES DE TERRE MOYENNES
1 PETIT POIVRON ROUGE
HUILE D’olive vierge 1ere pression à froid
Curcuma en poudre
Coriandre en poudre
Persil
Sel

Dans un wok faites revenir le poulet avec du curcuma et de l’huile d’olive,
Retirer du feu dès dorés et les placer dans un plat rectangulaire au four
Mouiller de deux verres d’eau de source (Hayet eau sans nitrate)
Puis laisser cuire à feu doux 180e  pendant 20mnn
Pendant ce temps, couper les oignons blancs et hachez-les grossièrement
Faites les revenir doucement, dans une poêle teflon…Pendant la cuisson, saupoudrez de coriandre
Lorsque dorés légèrement, égouttez  et transférez dans le plat au four avec le poulet
Entretemps épluchez les pommes de terre les couper en rondelles
Faites rissoler dans la poêle puis les placer délicatement sur l e lit d’oignon
Laisser cuire 20 MN FEU FORT  250 degrés
Au dernier moment faite revenir les petits poivrons et rajoutez les aux derniers moments de cuisson sur les pommes de terre
Au moment de servir seulement saupoudrer du persil haché au couteau.
SI SIMPLE ET SI BON!!!













 

9 août 2010

la sultane du chant arabe, Mounira El Mahdia

Mounira El Mahdia : la Sultane du tarab, une diva avant l’heure
Dans la Presse en avril dernier, Tahar MELLIGI nous a conté l'histoire d'une cantatrice égyptienne des années 20 : Mounira El Mahdia : la Sultane du tarab, une diva avant l’heure
"Beaucoup de spécialistes considèrent Mounira El Mahdia comme étant l’ancêtre d’Om Kalthoum, une voix non moins enivrante et forte que la diva d’Orient"
"Une Carmen envoûtante Yeux bleus, cheveux châtains, élégante et aux traits ravissants, Mounira a été gâtée par la nature avec également une voix suave."
Cette diva devint célèbre au Caire où elle fut  "en cette période de la Première Guerre mondiale,  la première dame d’Egypte à attaquer le créneau du théâtre et du chant"
D'après Wikipedia, la forte pression culturelle de l’époque  qui pesait sur les actrices,  a conduit Mounira a démarré sa carrière, en 1917, en interprétant des rôles masculins comme Romeo et Marc Anthony. Car avant elle, les rôles féminins étaient portés par des acteurs ou par des actrices chrétiennes ou juives. Mounira  commença également à chanter des opérettes populaires et des opéras italiens, et ses représentations furent très appréciées et de plus en plus réclamées par le public. "C’est à partir de ses expériences scéniques que d’autres artistes féminines musulmanes ont osé vivre de leur art, comme les actrices Bahiga Hafez, Fatma Rushdi et Aziza Amir. La musique et les interprétations de Mounira El Mahdeya marquèrent le début de la diffusion de la musique égyptienne dite « légère », apparue au lendemain de la Grande Guerre et contrevenant à la musique usuelle savante. Elle s’inscrit en ce sens dans le mouvement des femmes qui se firent les porte-paroles de la modernisation et qui luttèrent pour leur reconnaissance sociale."
Elle a joué dans «Carmen», un opéra comique de Cheïkh Salama Hijazi. Elle y incarne le rôle de Carmen, à côté de Abdelaziz Khalil (Don Juan). Le succès a été d’autant plus fulgurant que le musicien El Kholoi a su marier la musique de Bizet et celle arabe.
Mounira El Mahdia deviendra par la suite «Soltanatou Attarab» (La sultane du tarab). Fin 1926, elle présentera la pièce «Cléopâtre» et «Marc Antoine», composée au début par Sayed Dérouiche.

Mounira El Mahdia joue au cinéma. "La grande popularité de Mounira El Mahdeya, aiguisée par le succès du film La Coquette en 1935, lui a permis de se constituer un réseau d’admirateurs de différentes origines, tant sociales que géographiques, et un théâtre porte aujourd’hui son nom. Elle ne trouva de successeur à la mesure de son talent que plus tard dans la personne d’Oum Kalsoum. "
"Dans les années 1970, un film intitulé Soltanatou attarab a raconté la vie de Mounira El Mahdia dont le personnage a été joué par Foukïa Mahmoud Ahmed Nada, alias Chérifa Fadhel. C’était une diva avant l’heure, une «Thouma» des temps héroïques qui aurait pu bénéficier en d'autres temps du statut d’incontestable reine du chant arabe."

si vous voulez l'écouter cliquez ici

6 août 2010

Distinctive Women Tunisia: Les artisanes de Sejnane au Nord Ouest de la Tunis...

Distinctive Women Tunisia: Les artisanes de Sejnane au Nord Ouest de la Tunis...: "Sur la Route du Cap Serrat, j'ai découvert les artisanes de Sejnane qui tentent de vendre leurs œuvres sur le bord de la route. C'est dans l..."

Les artisanes de Sejnane au Nord Ouest de la Tunisie

Sur la Route du Cap Serrat, j'ai découvert les artisanes de Sejnane qui tentent de vendre leurs œuvres sur le bord de la route.
C'est dans le village de Sejnane, un havre de paix situé dans la chaîne de montagnes de l'Atlas, que les artisanes de Gab s'inspirent et créent de la poterie modelée.
Je n'ai pas résisté  à l'envie de m'arrêter et d'admirer le travail de ces potières qui perpétuent un travail ancestral...et bien sûr j'ai choisi quelques pièces que j'ai achetées des mains mêmes de la potière entourée de ses enfants. Par pudeur je n'ai pas fait de photos des enfants pieds nus et de ses femmes dignes et pauvres qui ont dans leur main un don qui les rend "distinctives". Je tiens à les mettre à l'honneur ici en montrant leur travail.
Pour tout connaître sur les Potières de Sejnane, un livre «Les Potières de Sejnane, des femmes et un savoir-faire», qui a été publié en 2007, chez l'éditeur Finzi dans la collection Itinéraires.

Le compte-rendu du Quotidien a été publié sur le site de JETSETMAG qui ont une pensée pour "ces femmes qui, derrière leurs fours archaïque, pétrissent et donnent des formes à leur imaginaire, certes naïf, mais délirant."
Un site dédié aux poteries

Alors si vous allez faire un tour dans le Nord Ouest tunisien, n'oubliez pas d'aller à la rencontre de ces Dames...et ne vous privez pas de leur acheter sur place leurs oeuvres qui les aident à vivre dans une région difficile, comme vous l'avez compris!

14 juil. 2010

Du journal en ligne Leaders: La Tunisienne Malika Zeghal nommée Professeur à Harvard


La Tunisienne Malika Zeghal nommée Professeur à Harvard L’universitaire tunisienne Malika Zeghal (44 ans) a été désignée professeur des croyances et pratiques de l’Islam contemporain à l’Université de Harvard aux Etats-Unis, dans le cadre du programme d’études islamiques soutenu par le Prince Al Waleed Ibn Talel. Diplômée de l’Ecole Normale Supérieure (rue d’Ulm, Paris, 1987-91) et titulaire d’un doctorat en sciences politiques (Institut d’Etudes Politiques, Paris, 1994), elle avait entamé ses recherches post-doctorantes en 1995 aux Etats-Unis à l’Université de New York (Kevorkian Center for Near Eastern Studies) avant de revenir en France rejoindre pendant dix ans, le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS - 1995 à 2005).

Malika Zeghal retournera en 2005 aux Etats-Unis à la demande de l’Université de Chicago (Divinity School) en qualité de  professeur associée en anthropologie et sociologie de la religion. Harvard la sollicitera pour faire partie du Département des études et civilisations du Proche Orient et siéger au comité des études sur la religion. «Le Professeur Zeghal, déclare Diana Sorensen, la doyenne pour les arts et les humanités à Harvard, a gagné par ses travaux et recherches, la confiance des acteurs de la religion islamique au sujet desquels elle avait écrit ses livres. Son approche anthropologique, fondée sur des interviews, son travail d’enquête et d’observation sur le terrain et sa reconstruction du parcours des principaux acteurs du monde arabe confèrent à son œuvre un pouvoir remarquable. Excellente enseignante et chercheur à Chicago, elle sera pour nous tous d’un grande apport à Harvard.»
Auteur de nombreuses publication et deux ouvrages de référence, Malika Zeghal a centré ses recherches sur les relations instables entre les Etats arabes, les institutions religieuses et les mouvements islamistes durant les cinquante dernières années. A partir de sa thèse de doctorat sur les leaders et les programmes de l’Université d’Al Azhar au Caire, elle démontre comment les ulémas ont regagné un rôle significatif dans la formulation du savoir religieux et de ses normes au cours de la dernière partie du XXème siècle. Son ouvrage intitulé « Les gardiens de l’Islam : Les Ouléma d’al-Azhar dans l’Egypte contemporaine » (Presses Universitaires de Sciences Po, 1996) fait autorité en la matière. Son deuxième ouvrage «  Les Islamistes marocains : Le Défi à la monarchie » (La Découverte, 2005), traduit en anglais a, également, connu un franc succès.
La consécration d'un brillant parcours
Inspirée par son éducation en Tunisie où elle a été le témoin d’un islam modéré et tolérant et issue d’une famille qui a donné à notre pays de grandes figures qui se sont illustrées dans les domaines du savoir et de la politique tels son père, le Dr Mohamed Zeghal, l’un des pionniers de l’ophtalmologie, ses cousins, le sociologue Abdelakder Zeghal, le statisticien Hassine Zeghal ou  le militant Hamed Zeghal, ancien secrétaire général de l’UGET et Secrétaire d’Etat, Malika Zeghal a été attentive pendant  ses études universitaires à l'évolution des convictions et des pratiques religieuses et y a consacré des recherches très appréciées dans les différentes sphères. Elle est reconnue aujourd’hui comme l’une des meilleures spécialistes en la matière. Sa désignation à Harvard, l'une des plus grandes universités américaines et, certainement, la plus connue à l'étranger, constitue une belle consécration à son parcours brillant.
L’Université de Harvard accorde depuis plus d’un siècle, un intérêt particulier à l’histoire de l’Empire Ottoman, à la langue arabe, aux études islamiques et à l’analyse de l’évolution de la communauté musulmane de par le monde. Grâce à un don généreux du Prince Alwaleed Bin Talal Bin Abdulaziz Alsaud en 2005 elle a pu développer ses enseignements et recherches dans ces domaines. Le programme d’études qui porte le nom du Prince vise à accroître la capacité de Harvard à promouvoir la paix, encourager une meilleure connaissance et une plus grande compréhension de la tradition islamique et, enfin, contribuer  aux études des religions de par le monde. Pour Alwaleed, cette initiative constitue un pont additionnel entre l’Est et l’Ouest pour combler le gap existant et montrer la richesse de l’Islam et la diversité de sa culture.

Le blog des paresseuses un blog à connaitre!

Et oui demain comme plusieurs de mes amies Distinctive Women de Tunisie...je pars au  bord de la mer...aussi je vous convie à lire les judicieux conseils de nos amies françaises qui paressent avec "classe" par plus de 30 degrés.
Alors si vous comme moi vous aimez ce style, n"hésitez pas à les lire et les recommander...

Cagna
 

Pas facile de rester divine et désirable quand il fait trente degrés à l’ombre. Si je n’ai pas envie de passer l’été sous un sombrero à bougonner « Que calor ! », je suis ces quelques astuces pour donner l’image d’une fille toujours fraîche :

Je m’habille d’une robe ou d’un pantalon amples et légers plutôt que de vêtements collants. Les matières naturelles sont toujours les plus agréables à porter comme le coton, le lin, le bambou, la soie.

Un fluide visage mat qui absorbe le sébum et empêche le teint de briller est à ranger au rayon des indispensables. Idem pour le maquillage qui résiste à l’eau et le spray qui rend les cheveux souples et brillants toute la journée.

Je fais l’impasse sur le parfum, qui risque de virer au soleil. En revanche je n’hésite pas à me tartiner le corps d’une crème pour le corps qui sent divinement bon.

Plutôt que de m’enfermer dans la cuisine, je joue les maîtresses de maison super-relax avec un barbecue ou un pique-nique dehors, et j’invite tout le monde à mettre la main à la pâte. 

J’invente des granités colorés avec tous les fruits et les légumes de l’été. La centrifugeuse n’est pas un accessoire sexy en soi. Mais quand je la mets à contribution pour obtenir un jus détox aux couleurs pimpantes…
  
Je fais des siestes. Seule ou à deux, la sieste revitalise, et, l’été, c’est l’instant complice par excellence.  


Ma (mini) liste de survie 

• Des tissus infroissables (avec du polyester par exemple) qui peuvent me sauver la vie (si j’ai passé le déjeuner à transpirer sur ma chaise, mettons). 
• Un brumisateur avec lequel je me vaporise à tous bouts de champs pour me rafraîchir. 
• La mythique Huile Prodigieuse de Nuxe, qui se vaporise partout sur le corps et les cheveux pour nourrir et hydrater, et existe aussi en version « Or » : un fluide doré gorgé de paillettes pour se faire un décolleté ou des gambettes dignes de Jennifer Lopez. 
• Du gloss pour me faire une bouche caliente. 
• Et plein plein plein de glaçons pour faire des cocktails à la ronde.

13 juil. 2010

Le Stress des Business Women tunisiennes par la Distinguée Emna Ben Jemâa

Je viens de lire une très belle enquête d'une journaliste du magazine Réalités qui parle du Stress de Business Women tunisienne: il s'agit d'Emna Ben Jemâa.
Cette dernière est une personnalité du Web tunisien. Elle fait partie des Distinctive Women qui s'illustrent dans leur vie professionnelle par leur talent et le sérieux. C'est aussi une femme dynamique qui s'intéresse aux arts et à la culture en Tunisie, elle co administre la page FaceBook Arts et Cultures en Tunisie
Je vous recommande de lire cette enquête...


au plaisir de vous retrouver!

 

FemmeActive Le stress des femmes chefs d’entreprises
Prouesse et haute voltige


La femme, même si elle bénéficie d’un statut privilégié en Tunisie, est souvent celle qui s’occupe de toutes les affaires de la famille : enfants, déjeuner, courses, ménages… Que faire si elle décide en plus d’être une femme «très» active ?
Jongler entre vie professionnelle et familiale avec la préoccupation d’être toujours au top, c’est le défi que se lancent beaucoup de femmes tunisiennes. Entre le stress et l’adrénaline de certaines… comment font les femmes chefs d’entreprises pour s’en sortir au quotidien ?
De nos jours, rares sont les femmes qui affichent encore le statut de femme au foyer. La nouvelle génération est constituée principalement de femmes actives. La société s’est développée, modernisée, changée … et, travailler pour la femme est devenu un impératif de couple pour qu’ils puissent s’en sortir financièrement.
Même si elles ne se plaignent pas souvent, elles sont souvent sur leurs nerfs. On le voit et on le ressent au quotidien, pendant les embouteillages, en faisant les courses ou même au téléphone…Un rien les exaspère. Elles sont épanouies en apparence sauf que, pour certaines, un vrai volcan est sur le point d’exploser.
Leurs journées commencent à 6h du matin et …ne se terminent presque jamais pour les plus actives.

Quand la femme devient une «wonderwoman»
D’autres (voir encadrés) le font par choix, parce qu’elles ne supportent l’inactivité. Conscientes de l’importance du travail pour l’épanouissement de la personne, elles travaillent sans relâche pour participer à un avenir meilleur, pour pouvoir créer une famille et pouvoir réaliser leurs ambitions.
Ce qui a du mal à changer par contre c’est le partage des responsabilités et des tâches au sein du couple ; et c’est ainsi qu’on se retrouve avec des femmes qui assurent ce que faisaient leurs mamans à longueur de journées à la maison tout en passant leurs journées dehors, à assurer une vie professionnelle où elles se distinguent.
Pourquoi se fatiguent-elles autant? Amel Djait Belkaid, journaliste et fondateur du site « mille et une Tunisie » (un guide doublé d'un webmagazine dédié au tourisme alternatif) explique : «J'aime les challenges et les défis. Pour me sentir vivante, j'ai besoin d'être en mouvement avec cinquante choses à faire. Je pense aussi que chacun a un rôle à jouer et un destin à construire… J'aime ma vie, elle me correspond parfaitement ».

Stresser pour assurer
Le manque de reconnaissance des efforts accomplis et le manque d’autonomie sont les facteurs qui sembleraient stresser le plus les femmes selon des études effectuées en France ; ce n’est pas du tout le cas des femmes chefs d’entreprises rencontrées.
Elles ont des postes de responsabilités et n’ont pas du tout besoin de la reconnaissance des autres pour se sentir accomplies. Elles sont respectées et ont su s’imposer ; mais c’est le fait de pouvoir tout assurer qui les stresse.
Naouel est une jeune maman qui a la trentaine, elle a du mal à trouver le temps de se reposer. «Je suis stressée et je n’en peux plus ; je dois gérer travail, enfants, mari, femme de ménage, imprévus de la vie... Nous sommes des combattantes, et nous devons toujours rester de bonne humeur, pimpantes et rayonnantes».
 Karima a 45 ans et gère une entreprise de textile. Elle se sent sous tension depuis son réveil : «Je l’avoue rarement mais c’est la peur de ne pas réussir. Je n’arrive pas à l’expliquer mais j’ai une peur bleue de l’échec…comme si c’était une question de vie ou de mort. Peur aussi d’être une mauvaise mère pour mes enfants, peur de ne pas réussir ma vie privée. Et en même temps je pense que c’est ce stress qui fait que je réussis tout»
Est-ce que les femmes chefs d’entreprise célibataires seraient moins stressées ? A priori non!
Rim, responsable d’une agence de communication, pense que le fait d’être femme dans une société arabo-musulmane est source de stress : «Je dois passer mes journées avec des hommes, en essayant d’être moi-même, tout en veillant à ce qu’il n’y ait pas de malentendus. Veiller tard avec des hommes tout en faisant attention à ma réputation… finalement tout ce que je fais doit être calculé et étudié et au quotidien c’est stressant»
Celles qui s’en sortent le mieux avec leur stress sont celles finalement qui assument «Je suis femme et fière de l’être », explique Sana Ghenima, PDG de Sanabilmed.
Soufia Chadli, confrontée aux tentatives d’ «intimidation» d’un personnel composé d’hommes, a pensé abandonner avant de se ressaisir «Ils n'avaient jamais eu l'habitude d'être gérés par une femme et ont tout fait pour me dégoûter en me faisant les pires des choses. Il y a eu des périodes où je voulais tout lâcher mais il y avait au fond de moi une voix de quelqu'un qui était confiant, serein et sûr d'avoir le dessus.  Quand les sanctions ont commencé à tomber, que les huissiers de justice ont fait des constats et que deux ouvriers ont été licenciés, le reste de l'équipe  s’est complètement calmé et tout se passe bien maintenant».

Dompter son stress et le dépasser
«Je danse, golfe, jardine, dort, voyage, rêvasse...Tous les moyens sont bons pour évacuer le trop-plein de stress. La mer est probablement le meilleur anti-stress que je connaisse», dévoile Amal Djait Belkaid, qui est toujours au top de sa forme, aussi bien au travail que dans les cérémonies familiales.
Il n y a pas en fait de recette miracle, le stress s’invite sans que personne ne veuille de lui ; dans ce cas, autant en prendre conscience et essayer de trouver des moyens pour ne pas le laisser pourrir sa vie.
Maux de tête, sommeil agité, courbatures au dos, anxiété, crise de larmes sans raisons,…toutes les femmes connaissent ces abominables manifestations de stress.
Quand une femme décide d’avoir des postes de responsabilité en jonglant avec une vie familiale, difficile de ne pas avoir un de ses signes…à moins d’en prendre conscience et de tout faire pour ne pas succomber.
Avoir une autre vie en parallèle à sa vie professionnelle est important pour pouvoir passer à autre chose et oublier. Massage, lecture, promenade, … se construire un autre univers loin du monde professionnel et même familial est primordial pour ne pas se sentir tout le temps sous tension.
Pour Soufia Chadli, tout est question de gestion de temps, «prévoir ce qu’on doit faire au travail, organiser ses responsabilités et taches familiales et prévoir surtout ses moments d’ « évasion » avec ses amis ou autour d’activités culturelles et artistiques». Il faut également «prendre conscience qu’on n’est pas une wonderwoman….et déléguer», ajoute Sana Ghenima. Il est en effet impossible de gérer toute une entreprise et une famille toute seule. Celles qui ne délèguent pas finissent au bout d’un certain temps par ne plus du tout pouvoir s’en sortir. On les reconnaît d’ailleurs à leur mine et leur état d’humeur. « Quand je me suis retrouvée à m’en dormir chez les gens, explique Karima, j’ai compris que je devais ré- envisager ma vie…ce n’était agréable ni pour mon mari ni pour mes amis»
Une bonne hygiène de vie est très importante. Les femmes rencontrées, qui sont chefs d’entreprise et qui réussissent très bien l’équilibre vie privée/professionnelle ont toutes un point commun : elles s’accordent le temps de «vivre» et faire autre chose en plus de leurs responsabilités de femme chef d’entreprise. A l’instar de Sonia Ben Nasr :  «J’ai des amis qui sont tous différents les uns des autres et on ne parle jamais travail quand on se retrouve. Je prends le temps de faire des pauses pour moi-même» l


témoignages : Ce qu’elles pensent du stress
Nous avons rencontré quatre femmes chefs d’entreprise. Toujours rayonnantes, elles sont indépendantes et réussissent ce qu’elles entreprennent.
Toutes mariées et mères, elles sont très actives professionnellement et jonglent parfaitement bien entre vie personnelle et professionnelle, tout en veillant sur l’éducation de leurs enfants.
Ces femmes sont le reflet d’une société tunisienne où la femme est consciente de sa valeur et se distingue sur tous les plans.
Thouraya Bouchamaoui Bouabdallah, Sonia Ben Nasr, Sana Ghenima et Soufia Chadli, de profils et de parcours différents, elles sont toutes sujettes au stress mais arrivent parfaitement à le gérer et à vivre avec.

Sana Ghenima, PDG de SANABILMED, Mariée, deux enfants
    «J’ai décidé d’être une femme normale et non une superwoman !»

J’ai une entreprise opérant dans l’édition numérique, le développement des contenus ludo-pédagogiques et le e-learning. Ma devise dans la vie c’est d’essayer de bien faire les choses : le futile et l’inutile ne font pas partie de mon existence. Je me donne à fond dans mon travail en gardant la tête levée pour essayer de tracer clairement une stratégie futuriste et tenant compte des mouvances des TIC et de l’économie mondiale en même temps. Je m’occupe bien de ma famille également et je consacre assez de temps au travail d’intérêt général associatif.
Mon problème n’est pas de chasser le grain de poussière au détriment du développement de mon entreprise, de l’épanouissement de mes collaborateurs, de l’éducation de mes enfants ou de l’équilibre de mon couple. Un classement dynamique s’opère au quotidien pour me dicter une organisation optimale compte tenu des priorités et de l’importance des choses à faire en 24h chrono ! Et d’autre part et à aucun moment de ma vie je n’ai essayé de ressembler ou de faire semblant d’être un homme : je suis femme et fière de l’être!
Ce qui me stresse le plus, c’est le risque de ne pas atteindre mes objectifs.  De ne pas servir au mieux une cause, un dossier, un client ou de ne pas satisfaire les exigences d’un projet : y compris le projet de ma vie personnelle, à savoir le succès de mes enfants et le bonheur avec mon mari. Je n’ai pas fait de coupure entre ma vie familiale et ma vie professionnelle ; c’est une même entité et je dois réussir en permanence cet équilibre instable en optimisant tout ce que j’ai à faire et en usant d’un capital de communication et de management important
Pour déstresser, je lis beaucoup et je chante avec mes amis et ma famille sans oublier les rencontres des amis de grandes valeurs humaines et intellectuelles.
J’ai décidé d’être une femme tout à fait normale et non une superwoman ! Ceci m’a permis d’avoir du recul par rapport à plein d’impératifs que je m’imposais alors que personne ne me les a demandés, sauf le modèle sociétal dans lequel je vis. A partir de ce moment j’ai commencé à sous-traiter ce que je peux déléguer aux autres aussi bien au niveau familial que professionnel : transport des enfants, plusieurs tâches ménagères, faire les courses etc et je me sens beaucoup mieux. Je suis entourée de gens magnifiques qui m’aident et avec qui j’ai développé un capital confiance très important et ce aussi bien au niveau de ma vie privée que professionnelle : mes collaborateurs, ma mère, mon mari, la nounou, le chauffeur, les amis et la famille. Je leurs rends ou paye des services et ils me le rendent bien, d’où équilibre et satisfaction.  Partant du fait que le parfait n’existe pas je me contente de l’optimum, et c’est magique parce que ça marche !


Soufia Chadli, Gérante d’un restaurant, Mariée, deux enfants
    «La vie d’une femme est ailleurs qu’à la maison»

Je me réveille tous les jours à 6h30. J’accompagne mon fils à 7h et retourne organiser la bonne marche de la maison (repas, machines, arrosage....). Une petite douche, une touche de maquillage et c’est parti.
Je commence par faire mes commandes dans la voiture et dès que j’arrive au restaurant c’est le défilé des fournisseurs,  inspecteurs, problèmes à résoudre, les réservations, …
A midi je passe à la gestion des clients ; là, malgré la fatigue, le stress et le manque de courtoisie de certains, il faut toujours être zen et souriante.  A 16h30 je fais mes comptes, je passe à la banque et je rentre chez moi. C’est là que je déjeune et que je me repose un peu.
A 18h je récupère mon fils au lycée, et ainsi de suite.
Je dois faire des prouesses pour concilier vie professionnelle et vie familiale et je me sens toujours tiraillée. J’ai commencé à travailler quand mes enfants étaient en 3ème et 4ème années primaire. Le travail m’a rendue épanouie et heureuse et j'ai repris confiance en moi.
Au début, c’était difficile de gérer un personnel (composé seulement d’hommes machos). J’ai pas mal de fois pensé à tout abandonner mais j’ai eu le soutien de mon mari qui me conseillait. Depuis j’ai appris à m’imposer et me faire respecter et tout le monde a compris que je ne me laisse pas marcher sur les pieds.
En parallèle à ma vie professionnelle et familiale, j’ai des amis qui constituent une bouffée d’oxygène : on sort danser, on fait des sorties nature, ...et je fais du théâtre. Ca   me déstresse et me fait oublier mes contraintes quotidiennes. Quand je me sens fatiguée je fais des cures de vitamines.
Pour tout mener à bien il faut aimer ce que l’on fait et être très organisée pour la gestion du travail et de la vie familiale. J’ai aussi quelqu'un qui m'aide à la maison, sans cela je n'y arriverai pas…. La vie d’une femme est ailleurs qu’a la maison à refaire tous les jours les mêmes choses.

Sonia Ben Nasr, Agent d’assurance, Mariée, trois enfants
    «Mieux vaut le stress de l’activité que le purgatoire de l’inactivité»
Je suis incapable d'être inactive, mieux vaut le stress de l'activité que le purgatoire de l'inactivité. Quand on est assureur, il faut avoir une bulle constamment avec soi, vu les propos agressifs qu'on entend tout les jours (voleurs, profiteurs, péché...). Il faut pouvoir supporter les humeurs des clients qui ne sont jamais contents et que je dois tout le temps rassurer (en plus de les assurer)
J’ai mon agence d’assurance et je suis libre de mon emploi du temps, sauf que je tombe souvent dans le stress de gestion de mon temps. Je m'engage sur plusieurs rendez-vous à droite et à gauche en oubliant de prendre en compte la circulation et les autres aléas du travail. Je passe beaucoup de temps à m'excuser de mes retards et ce qui n'arrange rien c'est l'étiquette de "pas ponctuelle" qu’on m'a collé et qui me stresse. Même quand je suis à l'heure on me dira "oh c'est bien tu n’es pas en retard"… ça me donne des boutons.
Ça m'angoisse à tel point que j'en arrive à vouloir changer de métier mais quel autre métier n'a pas les exigences des horaires. Je suis de celles qui pensent que la vie est trop courte et qu'il ne faut pas la prendre au sérieux, donc j'essaye de trouver un rythme qui me convient. J'accorde beaucoup de temps à mes passions (théâtre, sport, voyages, associations ...) dans lesquelles le stress n'a pas de place. J’ai, en plus, beaucoup d’amis avec lesquels je partage des moments de franche rigolade et c’est très important pour pouvoir passer à autre chose quand on est sous tension.


Thouraya Bouchamaoui Bouabdallah, Présidente du Conseil d’Administration, Mariée, trois enfants
    «Vouloir viser la perfection est stressant»
J’assure plusieurs fonctions en même temps, je dois être présente et régler un ensemble de problèmes avec le personnel, les médecins, les malades, …je touche pratiquement à tout.  J’ai une vie mondaine en parallèle et qui est assez importante aussi. J’essaie donc de gérer mon temps et mon rythme pour pouvoir conjuguer entre ma vie familiale et professionnelle.
J’aime travailler parce que, malgré la fatigue, c’est passionnant. C’est l’ «être humain » qui me stresse le plus, si on y ajoute le fait de vouloir viser la perfection ce n’est pas tous les jours évident.
Quand j’ai intégré la clinique « Ettaoufik » il y avait déjà une équipe bien installée et il est toujours difficile de changer la culture d’une entreprise. Il faut avoir une forte personnalité pour s’en sortir. Par ailleurs il faut pouvoir vivre avec ce stress et ne pas le montrer au travail.
Au début ça se manifestait par des maux de tête et le manque de sommeil. Maintenant quand je sors de la clinique j’essaie d’y laisser les problèmes pour pouvoir me consacrer à mes autres occupations. Je fais aussi des massages pour décompresser et éliminer certaines douleurs.
Il faut en fait être au top au travail et pouvoir enchainer sereinement sur toutes les autres responsabilités d’ordre professionnel et privé …tout en veillant à être présente aux cotés de ses amis et de la grande famille dans les événements important. C’est difficile au début, très stressant même, mais tant que j’arrive à gérer mon rythme à ma guise je peux tout assurer. Avoir un mari compréhensif est aussi important pour continuer à aller toujours de l’avant et travailler davantage.

Experts
L’avis du psy Najla Boukhris
«Un rôle valorisant»
De nos jours, la femme n'aspire pas seulement à travailler, mais également à progresser et évoluer que ce soit dans les tâches ou dans les responsabilités. Etre femme chef d'entreprise peut apporter à la femme une certaine estime de soi, une valorisation, un pouvoir, il peut aussi apporter son lot de stress qui peut venir de plusieurs facteurs, ceci dit je ne pense pas que le fait qu'elle soit femme influence directement. C’est surtout ce qui se passe à l'extérieur, la maison, la famille, le mari, les responsabilités...
Je pense que dans notre société, malgré une prise de conscience, une culture évolutive, une liberté et une égalité pratiquement dans la plupart des domaines... le rôle d'une femme pour un homme est essentiellement un rôle de maman, maitresse de maison et épouse dévouée. Une femme chef d'entreprise, c'est une femme qui aura beaucoup plus d'heures de boulot, beaucoup de stress, et ce que redoutent le plus les hommes c'est qu'elle soit aussi le chef à la maison.
L’homme tunisien, s'il accepte l'idée qu'une femme soit dévouée pour son travail, ambitieuse..., a du mal à accepter son absence ou son autorité. Bref, la femme doit travailler pour aider à subvenir aux besoins de la famille mais pas plus, qu'elle soit chef d'entreprise, médecin ou autre......


2 mars 2010

EXPOFEMINA 2010 SALON DES FEMMES CHEFS D'ENTREPRISES

sur le site de l'expo  on peut lire:

"Ce n’est pas seulement une nouvelle édition du salon du savoir faire au Féminin, mais aussi un Forum «MEDINA MED FORUM» et une journée de B2B entre femmes venant des pays du pourtour méditerranéen, qu’organise la CNFCE à Hammamet en collaboration avec l’ASCAME (Association des Chambres de Commerce de la Méditerranée) et la Chambre de commerce du Cap Bon.
Ce salon dédié aux femmes artisanes et chefs d’entreprises sera pendant 6 jours, la plus grande Platform d’échanges et de commerce entre femmes méditerranéennes.
De même le Forum et les B2B permettront aux participantes d'identifier de nouvelles opportunités d'exportation et d'échanges commerciaux, mais aussi de promouvoir l'Entreprenariat Féminin en Méditerranée.
EXPOFEMINA 2010, une expo vente qui favorisera le développement de vos contacts, le renforcement de votre image et celle de votre entreprise, et enfin générera du chiffre d’affaires grâce au passage prévu de 2500 visiteurs. L’entrée au salon est gratuite et un plan de communication adéquat et ciblé drainera des visiteurs curieux de découvrir des nouveautés et des créations offertes par des femmes méditerranéennes pour l’année 2010. La CNFCE a négocie pour nos participantes venant des pays amis des tarifs préférentiels de billets d’avion, mais aussi des autorisation exclusive pour faire rentrer leurs produits en Tunisie et rapatrier le fruit de leurs ventes."

Pour réserver un stand


Le mot de la Présidente Faouzia Slama

Chers partenaires, chères membres


A l’avènement d’une reprise économique tant attendue et en prévision d’une relance de nos entreprises, après une année pleine d’embûches et jalonnée de défis, la CNCFE reprend l’une de ses habitudes tant fructueuses par le passé pour ses membres et ses partenaires qu’est le salon de la Femme Chef d’Entreprise: « EXPOFEMINA ».


L’édition 2010 du salon des Femmes Chefs d’Entreprises « EXPOFEMINA 2010 » qui se tiendra du 30 Mars au 4 Avril, sera organisé en collaboration avec la commission femmes d’affaires de l’ASCAME et qui revêt cette année une importance et une envergure Méditerranéenne et Internationale. En effet, souhaitant faire profiter ses membres et ses partenaires du réseau international cultivé tout le long de ses 20 ans d’existence, la CNFCE ouvre la porte de son salon «EXPOFEMINA 2010 » à des femmes chefs d’entreprises venant de part le monde, découvrir la Tunisie et ses produits fabriqués par des mains de femmes mais aussi en quête de partenariat fructueux et indispensable de nos jours pour la survie de l’entreprise féminine. La CNFCE ne se limitera pas au salon «EXPOFEMINA 2010 » mais prévoit d’organiser en marge de ce dernier un Forum sous l’appellation tant significative de « MEDINA MED FORUM », qui comme son nom l’indique regroupera des femmes méditerranéennes à la Médina, qui accueilleront leurs consoeurs venant d’autres régions du monde afin de leurs faire découvrir les saveurs et les couleurs méditerranéennes.


Le « MEDINA MED FORUM » sera organisé autour d’un thème actuel et mobilisateur et s’étalera sur 2 journées: la 1ère sera réservée à la conférence internationale et la 2ème aux B2B visant à booster le partenariat féminin; Ces 2 événements fusionnés couronneront 20 ans d’expérience et de labeurs de la CNFCE qui en juin 2010 fêtera son 20ème anniversaire.


Chers partenaires, chers membres, la CNFCE ne peut en aucun cas fêter tant d’années de réalisation sans la présence massive de celles et de ceux qui ont participé de près ou de loin à bâtir sa réputation et son succès et nominativement VOUS !


Savourons donc ensemble cet accomplissement, sachant que, comme l’a dit Albert Camus « Tout accomplissement est une servitude. Il oblige à un accomplissement plus haut »
CHAMBRE NATIONALE DES FEMMES CHEFS D'ENTREPRISES TUNISIENNES



Pour le FORUM
Programme provisoire


8h30 : Accueil et Inscription
9h00 : Mot de Bienvenue de Mme Faouzia Slama, Présidente de la Chambre Nationale des Femmes Chefs d’Entreprises.
9h05 : Mot de Mme Najoua Rekik, présidente de la commission Femmes ASCAME et présidente CCIC.
9h10 : Mot de Mr Hedi Djilani, Président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.
9h20 : Ouverture du Forum par Mr Ridha Ben Mosbeh, Ministre du Commerce et de l’Artisanat.
9h30 : Ouverture du salon EXPOFEMINA 2010 par Mr Ridha Ben Mosbeh, Ministre du Commerce et de l’Artisanat.
Pause café
10h00 : « Intégration Régionale en Méditerranée et son impact sur la distribution », Intervention de Mr Alain
Cabras, Professeur à l’Université des sciences Politiques à Marseille et conseiller auprès de la Direction Générale
du Crédit Agricole. (TBC)
1er Panel : « Opportunités et Circuits de Distribution : E-Commerce, Franchise et Grande distribution »
10h30 : E-Commerce, présentation de Mme Khadija Ghariani, secrétaire générale de l’Organisation Arabe des
Technologies de Communication et de l’information.
10h45 : Franchise, présentation de Mme Marta Turk, présidente de la Chambre de Commerce de Ljubljana -
Slovénie (TBC)
11h00 : Grande Distribution, présentation de Mr Moncef Ben Mbarek, Président de la Fédération des services au l’UTICA
11h15 : Témoignages – Success stories de chaque modèle
11h30 : Débat
Modération : Mr Mondher Khanfir, conseiller au Commerce Extérieur.
2ème Panel : « Modernisation des circuits de distribution et financement »
12h00 : Mise à niveau de la logistique de Distribution par Mr Mondher Khanfir, conseiller au Commerce Extérieur.
12h15 : Financement de l’activité commerciale par :
• Mr Ahmed Al Karam : PDG de l’ Amen Bank (TBC)
• Mr Hassen Bartal : PDG d’ Attijari Bank (TBC)
• Mr Khlil Ammar : PDG de la BFPME (TBC)
• Mme Aicha Ennaifer : DIVA SICAR
13h15 : Témoignages
13h30 : Débat
13h45 : Clôture par Mme Lamia Echefai Esghaier, Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Technologies de
Communication, chargée de l’Informatique, l’Internet et des Logiciels Libres.
Modération : Mr Alain Cabras, conseiller auprès de la Direction Générale du Crédit Agricole – France, (TBC)
14h00 : Déjeuner
1er Avril : Rencontres B2B
Forum méditerranéen
«Medina MED Forum»
« Globalisation du Commerce :
Quelle place pour la femme Méditerranéenne ? »
El MEdina Hammamet Le 31 Mars et 01 Avril 2010
Projet de Programme
www.expofemina2010.com

LE FORMULAIRE D'INSCRIPTION AU FORUM

16 févr. 2010

Les Distinctive Women méditerranéennes ont leur forum

Oui je vous invite à participer à Tunis à ce moment capital du forum MEDAWOMEN

Cette rencontre traitera de la place des femmes dans l’entrepreneuriat méditerranéen et aux moyens mis à leur disposition pour accéder aux marchés. 
Ce forum devrait les aider à consolider leur place "en tant qu’actrices indispensables et incontournables du monde de l’économie et des affaires dans le Sud comme dans le Nord de la grande bleue".
Cette rencontre représentera pour des femmes venant de tous les pays méditerranéens, une occasion inédite pour se rencontrer, débattre des opportunités de partenariats et d’échanges, discuter de leurs expériences respectives selon qu’elles viennent du Nord ou du Sud et mettre au point une stratégie commune pour le développement de l’entrepreneuriat féminin dans le pourtour méditerranée et à plus large échelle. 

La matinée du 25 février sera consacrée à des rencontres B to B. 

Rappelons que le siège du Secrétariat Général  de l’organisation patronale méditerranéenne Businessmed, organisateur du forum Medawomen  se trouve à Tunis. Le forum est  organisé avec le soutien du programme Invest in Med et en collaboration avec la GTZ-REME et  la CNFCE-UTICA-Chambre Nationale des Femmes Chefs d’Entreprises Tunisiennes.

14 févr. 2010

Les voyages au féminin: premières impressions tunisiennes

Une autre manière de penser et vivre le voyage en s'engageant face à ses hôtes, une autre manière d’exister au travers d’un voyage, expression de son identité
Conçus exclusivent pour les femmes par une femme dont c'est le pays de naissance et de prédilection, ces séjours seront à votre mesure.

IMPRESSIONS Tunisiennes en mai 2006 quand je suis revenue en Tunisie après plus de 9 années sans y avoir mis les pieds


Cette première nuit à l’hôtel Jericho de la rue Palestine à Tunis m’a fait goûter les délices des villes musulmanes avec l’appel du Muezzin à la prière dès 4 heures 15 du matin, suivi des cris incessants des coqs voisin, de l’aube jusqu’à sept heures du matin. Ce réveil matin inattendu m’a plongé à nouveau dans les romans de l’Egyptien Naguib Mahfouz dont je déguste la prose depuis trois ans. C’est dans la librairie « Au Bonheur d’occasion » à Montréal qu’en cherchant un livre usager de Amin Maalouf , j’ai découvert mon premier livre de Mahfouz. Dès les premières lignes j’ai été fasciné par le décor planté de la ville arabe, dans cette impasse du Caire et depuis je lis tous les livres de ce prix Nobel de littérature que je trouve au hasard de mes pérégrinations.
Sur le balcon de ma chambre dès huit du matin, j’ai découvert sous un couvercle brumeux une ville chaude et animée. Je suis descendue me glisser, enfin seule dans ce coin de pays où j’ai vu le jour, au milieu des employés des ministères voisins qui prenaient debout leur café sur le Cours de la Liberté. Certains me lançaient des œillades, d’autres m’ignoraient et moi j’observais. J’observais chaque porte, chaque corniche, la couleur des façades, la présence du fer forgé et l’état délabré des trottoirs. Tout le charme de ce pays réside, à mon avis, dans cette phase rare de proximité de la tradition et d’une modernité naissante. Ce pays exhale la transition, un moment où les téléphones portables et les paraboles hertziennes sont devenus indispensables dans un décor totalement antique par sa vétusté entretenue et dans une société qui a su libérer la femme du fardeau ancestral tout en entretenant un culture traditionnelle de chef de famille et de dîners entre hommes.
J’ai adoré me promener dans les rues de Tunis le matin, car j’ai pu y voir la vraie vie, celle qui n’est pas réservée aux touristes qui se dorent sur la plage et ne fréquentent que les lobbys d’hôtel et les piscines organisées par une armée d’animateurs standardisés. J’ai voulu échapper à cette ambiance factice ayant pour credo l’éternel Sea Sex and Sun. Je n’ai pas fait les tours habituels des lieux qu’il faut absolument visités et que tous les guides vous recommandent. J’avais la chance inouïe de me faire escorter par des amis résidents de Tunis et ainsi mon approche de cette ville et de ses environs a eu une toute autre dimension : je me sentais en pleine approche studieuse et sans a priori défavorable car voulant savourer chaque paysage tout en questionnant abondamment mes amis sur les raisons et le sens de ce que je découvrais. Ce voyage fut, j’en conviens, d’une richesse et d’une rareté inouïe.
Le soir de mon arrivée, j’avais découvert la modernité sur les Rives du Lac de Tunis où brillent de mille feux les constructions modernes des entreprises High Tech et des restaurants à la mode mais ce que j’ai le plus apprécié furent les soirs passés à La Goulette, ce port mythique dont mes parents m’avaient parlé dans mon enfance. Ce nom faisait écho en moi et le petit restaurant de poissons nommé La Victoire restera gravé longtemps dans ma mémoire.
J’ai apprécie chaque rencontre, chaque discussion sérieuse ou légère. Mes interlocuteurs ou interlocutrices, au-delà des mots me renseignaient sur leur vision du monde. Les maisons qui s’ouvraient pour moi me donnaient une bonne évaluation du chemin parcouru par les Tunisiens depuis l’Indépendance. Elles m’indiquaient aussi le statut dans lequel se situaient mes hôtes et je pouvais évaluer les différences importantes dans cette société. De toutes les maisons visitées, la plus modeste, la plus émouvante et la plus désirée est celle de ma naissance. J’y fus accueillie de façon exemplaire par trois femmes généreuses et visiblement heureuses de me voir, moi la petite fille du Français aux deux femmes qui vendit en 1959 à la mère de la propriétaire cette petite maison de plein pied.
Je fis le tour du village qui a perdu depuis longtemps son statut de banlieue rurale pour n’être plus que le site de l’usine Coca Cola et être devenu une banlieue périurbaine coincée entre une voie ferrée et une autoroute urbaine à 9 kilomètres de Tunis. Mégrine a accueilli des entreprises off shore et doit connaître des problèmes de pollution à cause des cimenteries qui longent l’autoroute. Le village, comme par le passé est divisé en deux, un côté huppé, Mégrine Côteaux et une partie modeste et ouvrière Mégrine Lescure renommée Ryad. Manel, une jeune femme dynamique et d’une saisissante beauté, m’ a expliquée qu’il y avait dans les cartons de l’urbanisme de Grands Travaux en prévision pour requalifier toute cette zone et la transformer dans une dizaine d’années en haut lieu touristique. En attendant mon grand ami Ibrahim, initiateur de mon voyage de « retour au bled » a monté une agence de voyages innovatrice Travel Academy et j’ai pu constater qu’elle était hyper active. Même si la concurrence touristique est effrénée. La Tunisie mérite le détour et la mondialisation commence à permettre à d’autres touristes plus lointains de venir découvrir la culture tunisienne en passant par la connaissance de son histoire fort riche puisque la Tunisie a été terre de passage et que les sites archéologiques abondent.
Je crois au potentiel de la Tunisie et j’espère que cette nouvelle clientèle saura comprendre les richesses culturelles de ce petit pays si accueillant.
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L’hospitalité tunisienne n’est pas un mythe !

En janvier 2007 j'écrivais:

"Il est vrai que dans toutes les brochures touristiques on parle de la gentillesse des Tunisiens. L’office de tourisme de Tunisie parle d’une « terre aux mille rencontres ». Une photo publicitaire dans la brochure de l’Office de tourisme proclame « En Tunisie, le sourire est une ressource naturelle » ou bien « Toute l’amitié à partager ».

Je dois vous avouer qu’au-delà des slogans, je vis réellement depuis trois jours de belles rencontres et des moments d’une grande intensité avec des hommes et des femmes spontanés et chaleureux. Je me sens épanouie par tant de générosité qui ne m’aveugle pourtant pas, car la Tunisie est une terre de grands contrastes et bien sûr des écarts assez importants entre l’élite et la base. C’est un pays dit en émergence et il ne s’agit pas de nier les réalités économiques et sociales.

Je ne suis pas venue chercher une carte postale touristique ; comme je l’ai indiqué auparavant je cherche à me frotter à la réalité de la vie de certains de mes amis mégrinois et de voir comment ils se débrouillent dans ce pays qui s’ouvre à la consommation et à la mondialisation !

Et je dois dire que je rencontre des hommes d’affaires enthousiastes et dynamiques comme mon copain Ibrahim ou Chiheb et Ahmed, deux bons vivants rencontrés hier soir dans un restaurant à poissons de Tunis et qui ont eu la délicatesse de m’inviter à leur table alors que j’étais toute seule.

Mesdames, je vous assure que les hommes tunisiens que je rencontre depuis trois jours sont de parfaits gentlemen qui ont l’art de parler aux femmes tout en restant charmants et séduisants. Il y a tellement de préjugés qui traînent en France contre le monde musulman… mais sachez que les fins gourmets et les amateurs de vin existent dans ce pays pourtant islamique. Terre de contraste, là aussi par la multiplicité des modes de vie et des niveaux culturels."

Ce constat est toujours d'actualité  en février 2010, et encore mieux, je suis en train d'organiser à partir de Facebook un groupe d'Amis de la Tunisie qui feraient se rencontrer des Distinctive Women tunisiennes avec des amis de la Tunisie de France ou vice versa des Gentlemen tunsiens avec des Distinctive Women Françaises dans le cadre de petits week ends, tantôt à Tunis, tantôt à Paris...La seule condition pour en faire partie est d'être en SINGLE (des célibataires, des divorcé(e)s...) avec toutes et tous l'envie de se faire des amis et de créer les possibilités de s'apprivoiser autour d'une bonne table dans une convivialité de bon aloi...entre personnes qui se comprennent.
L'Agence DWA (Distinctive Women Agency) sera le relai de ses rencontres.
Car il faut se donner les conditions du Bonheur...on ne peut rompre sa solitude si on ne fait pas des pas vers l'autre. Mais il faut également des circonstances favorables pour ses rencontres heureuses. Ce sera le travail de l'agence DWA que d'organiser des escapades gourmandes réussies...

Alors à très bientôt

13 janv. 2010

Ritournelles Tunisiennes

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Larguez les amarres
Pour d’autres rivages
D’autres chemins
D’autres amours

Partir sans retours
Vers des lendemains
Aux autres visages
Une nuit… toujours

Et au petit matin
Sans états d’âmes
Un baluchon a la main
Reprendre son chemin

Pour trouver la femme
Celle de nos pensées
L’unique ancrage
Le but du voyage

Un rêve insensé
Un futur partagé

Une vie d’harmonie
De calme et volupté

Un chemin à 2 mains
Un demain enchanté

Poète garde espoir
Ta nuit n’est pas si noire
Ton avenir t’attend
Sur ta route…un soir

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Si depuis fort longtemps
J’apprivoise la Nuit
Je me joue des soucis
Si depuis un moment
Je me livre à l’ennui
J’ai depuis quelques temps
Retrouvé le chemin
Du jour rempli de sens
D’une terre non vierge
Pour y poser mon cierge
D’une contrée mystique
Aux allures bibliques
Et aux chants bédouins
Un lieu si souvent rêvé
Mais jamais révélé
Un parcours révéré
Un vol initiatique
Une perte très loin
Une autre naissance
Un pas vers mon essence
Dont je vais prendre soin

Enfin !

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Quand tes larmes se seront étanchées
Quand tes souvenirs seront LÉGÈRETÉ
Quand tes jours seront INFINITÉ
Quand tes nuits seront SÉRÉNITÉ
Quant tes sourires seront illuminés
Quand tes mains seront calmées
Quand tes yeux seront l’Autre cherchés

Quand l’indifférence
Prendra la place
De la Souffrance

Quand ta voix oubliera le passé
Quand ton cœur ouvrira ses volets
Quand ton âme s’éveillera apaisée

Laisse toi Aimer

12 janv. 2010

Sourour Hadiji, la coiffeuse des Stars

propsourour2.gifDans le quartier vibrant d'Ennasr, tout près du Salon de Thé incontournable La Phalène, j'ai rencontré une femme d'affaires talentueuse qui possède un salon de coiffure et d'esthétique très couru par les Tunisiennes distinguées. Cette Business Woman est aussi une Distinctive Woman au parcours pas banal. En effet, Sourour a débuté sa vie professionnelle comme enseignante, mais très vite elle a compris que sa route conformiste n'était pas la meilleure et sa passion de la Beauté l'a entraînée vers ce qui depuis quinze ans l'anime: la coiffure et l'esthétique.

Sourour pratique avec succès depuis quinze ans son métier...Elle est installée à Ennasr depuis dix ans et son salon ne désemplit pas...Combien de fois, j'ai pu admirer les futures mariées venir se faire dorloter dans ce salon où on les prend en charge de la tête au pied...J'en ai même photographié certaines en particulier les coiffures sophistiquées élaborées par Sourour. L'Art de mettre en valeur les femmes, Sourour l'exerce à merveille, c'est d'ailleurs une de ses spécialités, le Relooking-Visagiste...sans compter la pause d'extensions de chevelure ou la pose de faux ongles.

Sourour a réussi parce qu'elle possède une personnalité rayonnante, mais également parce qu'elle est à l'affût de la nouveauté, curieuse et voyageuse infatiguable, elle participe à tous les congrès et séminaires d'esthétique. Les soins des cheveux la passionnent et elle n'a pas hésité à aller à Paris tout spécialement pour faire un stage en 2005 chez Jean-François Lazartigue, le spécialiste international en soins capillaires.

Sourour a su se créér une réputation grâce aussi à sa stratégie intelligente, celle de faire venir des coiffeurs étrangers talentueux qui amènent leur savoir faire, leurs coups de peigne magiques, en particulier les Coiffeurs libananais, dont raffolent les Tunisiennes. Il faut dire qu'ils apportent toujours une classe et un style, sans parler de leur beauté personnelle. Sourour renouvelle la présence de coiffeurs étrangers, ils sont Egyptiens, Turcs ou dernièrement italiens. En cela Sourour Hadiji est unique. Car si les clientes bénéficient de cet apport de professionnels étrangers, le personnel du salon suit ainsi des stages de formation permanente, ce qui est assez rare pour le signaler!

Mais l'originalité de Sourour ne s'arrête pas là car, amoureuse des voyages Sourour rayonne au travers du monde arabe en représentant des produits de soins capillaires comme Vitality's. Elle a été la première à introduire en Tunisie les traitements protéinés de Keratine pour le lissage des cheveux, une merveille. De son ancien métier, Sourour a gardé l'envie d'enseigner la coiffure...elle donne depuis des années des cours de coiffure en Lybie.

sabouha Souhour.jpgLa célébrité, Sourour l'a gagnée en devenant la coiffeuse et l'amie des Stars comme la libanaise Sabouha (sur la Photo) ou comme la star égyptienne Khaled Selim ou la chanteuse Folla, sans oublier les nombreux artistes tunisiens.

Elle a réussi à être reconnue elle même en faisant des interviews et des émissions de télévision comme sofiane Show ou Ahna Aka sur TV7. D'ailleurs Sourour avoue que les meilleurs moments de sa carrière, elle les doit à ses émissions, et d'ajouter elle les doit "à la satisfaction de mes clients", qui sont fidèles à son salon. Une clientèle selecte et classe composée exclusivement désormais des femmes, de très nombreuses Distinctive Women de Tunisie.

Sourour, quand on l'interroge sur son avenir professionnel, son visage s'illumine car c'est une battante, toujours pleine de projets; son ambition c'est de développer les soins capillaires et de lancer des produits dans tout le Maghreb et notamment sur le marché algérien. La Tunisie reste la plateforme de développement de son business. Vous allez-me dire mais en dehors de sa profession, Sourour a-t-elle des loisirs? Bien sûr, hormis les voyages, elle adore la musique, le chant et adore rencontrer les gens pour découvrir les autres cultures.

Sourour Hadiji, une Distinctive Woman ouverte aux autres mondes....

9 janv. 2010

Tourisme religieux en Tunisie et Pélerinage

Lors de mon premier voyage de retour en Tunisie, j’ai pris conscience de la force des lieux saints pour la piété populaire et pour leurs valeurs identitaires.
Ainsi les circuits de tourisme religieux existent en Tunisie, notamment pour les Juifs qui font le pèlerinage à Djerba. En effet le Haut Lieu du culte judaïque se trouve dans cette île de Djerba. Après la destruction du temple de Jérusalem en 586 avt JC, une diaspora se fixe sur l’île-jardin et cette communauté juive y bâti une synagogue, appelée la Ghriba. Il semblerait que cette installation se soit faite à l’époque de la création de Carthage. Toutefois de nombreuses vagues de peuplement se multiplient au travers des déportations et différents exodes. Le plus important a lieu en 1492 avec l’arrivée des communautés juives espagnoles et les arrivées se poursuivent au XVII et XVIIIe siècles en provenance d’Italie, d’Espagne et du Portugal.

La Ghriba (la Merveilleuse) est la plus vieille synagogue du monde même si l’édifice actuel est une reconstruction faite sur une pierre du temple de Jérusalem apportée avec piété par les membres de la communauté en fuite. Des 110 000 juifs que comptaient la Tunisie en 1948, il en reste 3500 environ dont le plus grand nombre vit à Djerba principalement dans deux villages, Hara Kbira et Hara Seghira. Le reste de la communauté s’est installée en Israël et surtout en France. Il est à noter que les Juifs Djerbiens ont conservé la liturgie originelle sans grande modification.

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Le pèlerinage a lieu le 33e jour de la Pâque juive; il célèbre plusieurs saints : le rabbi Meyer et le rabbi Shiméon Bar Youhêr. Le premier serait un faiseur de miracles et le second l’auteur d’une centrale de la Tradition juive, Le livre des splendeurs ou Zohar. Les touristes juifs effectuant le pèlerinage en profitent pour aller sur les lieux de leur naissance et surtout cherchent à visiter les cimetières juifs où sont enterrés leurs ancêtres. Ce tourisme à la fois religieux et identitaire n’est pas à négliger. Si je le compare avec ce qui se passe au Maroc, autre pays du Maghreb qui avait une très forte population juive en son sein et qui renoue officiellement avec ceux-ci, on constate que depuis 1986 les tours religieux se sont multipliés.

Je lisais dans un livre universitaire « Les pèlerinages au Maghreb et au Moyen Orient. Espaces publics, espaces du public » édité par l’Institut français du Proche Orient àBeyrouth en 2005, sous la direction de Sylvia Chiffoleau et Anna Madoeuf, qu’au Maroc, le pèlerinage le plus célèbre est celui de Rabbi Yahya Lakhdar. Ce pèlerinage est ancestral puisqu’il « remonterait au temps d’Hadrien qui interdit aux Juifs toute pratique religieuse ».

L’article met en valeur combien ce temps du pèlerinage est « un espace de visibilité pour la communauté » juive du Maroc. Elle permettrait à celle-ci de défendre son enracinement dans cette terre marocaine et d’affirmer également sa marocanité. Ce pèlerinage de Rabbi Yahya Lakhdar est situé près de la ville de Casablanca. Le choix officiel des communautés juives du Maroc est celui d’attirer les juifs sépharades de la diaspora près d’une ville accessible aux personnalités étrangères dans le cadre d’un tourisme religieux organisé avec succès dès 1986. Depuis lors, chaque année a lieu ce pèlerinage dans lequel « la fête n’est jamais séparée du sacré). Chants judéo-arabes sur musique arabo-andalouse font bon ménage avec les gâteaux et l’eau-de-vie d’Israël. Et les pèlerins appellent le Saint à la guérison miraculeuse sur un rythme proche de la transe. Enfin ce pèlerinage donne lieu à un moment de mise aux enchères d’objets ayant pour vocation d’alimenter les caisses de charité envers les pauvres et la réfection des lieux saints.
medium_medium_Kubba.2.jpgÀ côté de ses pèlerinages juifs existent des lieux saints réappropriés par la puissance laïque sous forme de festivals. Ainsi j’ai visité près de Mornaguia un mausolée qui a été transformé en lieu festif en l’honneur du saint homme Sidi Ali Hattab. Ce lieu de sépulture du Marabout appelé Qubba, le 23 mai retentissait d’une musique assourdissante et je me frayais un chemin en compagnie de mon hôte au milieu d’une foule bigarrée de familles nombreuses venues pique niquer près de la tombe et faire quelques emplètes sur le marché en plein air installé à l’extérieur de la Zaouïa (établissement islamique autour du marabout). Un espace réservé au milieu d’un champ en face de la construction blanchie à la chaux devait servir à une Fantasia organisée plus tard dans la journée. Lorsque j’entrais dans la cour entourant le marabout, un nombre très important de femmes, toutes agglutinées à l’ombre des portiques, semblait attendre patiemment leur tour pour entrer dans la salle de prières et faire leurs vœux. Quelques enfants tentaient de revendre des fleurs sauvages cueillies sur le bord de la route. Mon accompagnateur m’expliquait que ce lieu traditionnel avait été transformé en un festival le 23-24 mai de chaque année.

medium_festival.jpgJe n’en sus pas plus jusqu’à ce que je lise, de retour au Québec, le livre mentionné plus haut et dans lequel j’ai découvert un chapitre sur un lieu similaire en Tunisie centrale en l’honneur d’un saint local Sidi Amor Bou Hadja. Ce lieu saint, lui aussi a été intégré dans une structure festive plus large, le festival officiel de Sidi Amor Bou Hadja qui inclut également une fantasia et une foire exposition. Aujourd’hui encore on attribue de nombreuses qualités à ce saint et en particulier des dons de guérison, le pouvoir de chasser les malfaisants et la réalisation de nombreux miracles.

Ce qui me plaît dans cette découverte lors de mon voyage c’est de voir que le tombeau du marabout représente spatialement un signe tangible du sacré populaire traditionnel existant depuis la fin du VIIIe siècle de l’hégire. Et depuis la mort des deux saints ces lieux sont le siège d’un pèlerinage. Apparemment les gens viennent pour s’imprégner de la baraka du saint. Prières et offrandes se mêlent ainsi à la fête. Mais depuis quand date le festival ? Je n’ai pas la réponse pour Sidi Ali Hattab mais pour Sidi Amor Bou Hadja, l’histoire est connue et racontée dans l’article d’Isabel Ruiz intitulé « Agir sur un événement et un lieu pour requalifier l’espace et la société locale : l’action du pouvoir politique tunisien sur le pèlerinage et la Qubba de Sidi Amor Bou Hadja ».

Après l’indépendance une fantasia est créée en l’honneur des cavaliers et des guerriers locaux. Dans les années 60 cette Fantasia est organisée au même moment que le pèlerinage qui attire beaucoup de monde de l’arrière pays. De la fin des années 60 jusqu’au début des années 90 se structure et se met en place le festival. 
Il semblerait donc que ces lieux de festival soient des lieux de rassemblement symboliques et que les espaces choisis bénéficient d’une légitimité à la fois populaire spontanée mais aussi historique et légendaire.

Je ne connais toujours pas deux après ce premier voyage les détails sur Sidi Ali Hattab.Maintenant que je vis ici je vais m'enquérir auprès de mes amis historiens tunisiens.

8 janv. 2010

Dora Bouchoucha une productrice à l'affiche


bfdd821c4e6acb0475e700ce59419e1b.jpgLa Productrice de  Nomadis Images est une femme tunisienne à connaître, car elle a un somptueux parcours de battante. Depuis 1992 elle s'est investie dans les projets cinématographiques en Tunisie.Dora est aussi connue comme une militante  qui cherche à imposer le cinéma du Sud sur la scène mondiale.
"Son credo : aider les jeunes réalisateurs de la région à améliorer leurs scénarios et à trouver des financements auprès des fonds d'aide européens, où elle dispose de précieux contacts, afin qu'ils puissent tourner dans les meilleures conditions. Elle leur fournit aussi des tuyaux pour qu'ils assurent la distribution de leurs films à travers les réseaux des festivals, des chaînes de télévision et des salles commerciales." extrait d'un article de Jeune afrique 2005
En 2008 dans le magazine Réalités elle avait  donné une interview dans laquelle elle exposait des objectifs clairs:
"Nous voulons que les JCC soient une vitrine de qualité pour la production africaine et arabe récente.
Nous avons également prévu des rencontres entre professionnels. Nous prévoyons un entretien entre deux grands réalisateurs du Sud et du Nord où chacun exposera son regard sur la réalité qui l’entoure, qu’elle soit culturelle, sociale, politique ou économique.
L’atelier de projets demeure également un élément phare des JCC. Une dizaine de projets sont en lice pour cinq bourses de développement de 10.000 Euros chacune. Elles sont offertes par des organismes comme le CNC français (Centre National de la Cinématographie), l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), Tv5 /Arte, l’IFC et d’autres. Nous avons aussi l’intention d‘organiser un « producers’ network » c’est-à-dire de mettre en contact des porteurs de projets de scénario avec des producteurs européens susceptibles de les co-produire."

 Je vous engage à visionner son intervention dans le cadre du Colloque Cinéma, Europe Monde/



Biographie professionnelle

Membre du Comité Pédagogique M.F.D.

Diplômée en Littérature anglaise, Dora Bouchoucha est productrice de cinéma depuis 1994.
Elle fonde Nomadis Images, sa société de production en 1995.
Elle a produit et coproduit de nombreux documentaires, courts et long-métrages de fiction tunisiens et étrangers.
Elle crée l’Atelier de Projets des Journées Cinématographiques de Carthage en 1992 qu’elle dirige depuis.
Elle a également mis sur pied les Ateliers SUD ECRITURE qu’elle dirige depuis 1997.

Dora Bouchoucha participe à de nombreux débats et à la réflexion sur le cinéma au sein de festivals internationaux où elle est régulièrement membre de jury  et a publié de nombreux articles et communications liés au sujet.
Elle est membre permanent du Comité de conseillers du Cinemart  de Rotterdam et membre de la Commission d’aide à la production de l’OIF. Elle est partenaire et responsable pédagogique du programme MFD (Meda Film Production).
Elle est consultante et membre du comité de sélection des films arabes et africains pour la Mostra de Venise 2008 et Présidente de la Commission d’Aide à la production, volet télévision et documentaire  de L’OIF.
Elle  dirigera la 22ème session des Journées Cinématographiques de Carthage en 2008