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16 févr. 2010

Les Distinctive Women méditerranéennes ont leur forum

Oui je vous invite à participer à Tunis à ce moment capital du forum MEDAWOMEN

Cette rencontre traitera de la place des femmes dans l’entrepreneuriat méditerranéen et aux moyens mis à leur disposition pour accéder aux marchés. 
Ce forum devrait les aider à consolider leur place "en tant qu’actrices indispensables et incontournables du monde de l’économie et des affaires dans le Sud comme dans le Nord de la grande bleue".
Cette rencontre représentera pour des femmes venant de tous les pays méditerranéens, une occasion inédite pour se rencontrer, débattre des opportunités de partenariats et d’échanges, discuter de leurs expériences respectives selon qu’elles viennent du Nord ou du Sud et mettre au point une stratégie commune pour le développement de l’entrepreneuriat féminin dans le pourtour méditerranée et à plus large échelle. 

La matinée du 25 février sera consacrée à des rencontres B to B. 

Rappelons que le siège du Secrétariat Général  de l’organisation patronale méditerranéenne Businessmed, organisateur du forum Medawomen  se trouve à Tunis. Le forum est  organisé avec le soutien du programme Invest in Med et en collaboration avec la GTZ-REME et  la CNFCE-UTICA-Chambre Nationale des Femmes Chefs d’Entreprises Tunisiennes.

14 févr. 2010

Les voyages au féminin: premières impressions tunisiennes

Une autre manière de penser et vivre le voyage en s'engageant face à ses hôtes, une autre manière d’exister au travers d’un voyage, expression de son identité
Conçus exclusivent pour les femmes par une femme dont c'est le pays de naissance et de prédilection, ces séjours seront à votre mesure.

IMPRESSIONS Tunisiennes en mai 2006 quand je suis revenue en Tunisie après plus de 9 années sans y avoir mis les pieds


Cette première nuit à l’hôtel Jericho de la rue Palestine à Tunis m’a fait goûter les délices des villes musulmanes avec l’appel du Muezzin à la prière dès 4 heures 15 du matin, suivi des cris incessants des coqs voisin, de l’aube jusqu’à sept heures du matin. Ce réveil matin inattendu m’a plongé à nouveau dans les romans de l’Egyptien Naguib Mahfouz dont je déguste la prose depuis trois ans. C’est dans la librairie « Au Bonheur d’occasion » à Montréal qu’en cherchant un livre usager de Amin Maalouf , j’ai découvert mon premier livre de Mahfouz. Dès les premières lignes j’ai été fasciné par le décor planté de la ville arabe, dans cette impasse du Caire et depuis je lis tous les livres de ce prix Nobel de littérature que je trouve au hasard de mes pérégrinations.
Sur le balcon de ma chambre dès huit du matin, j’ai découvert sous un couvercle brumeux une ville chaude et animée. Je suis descendue me glisser, enfin seule dans ce coin de pays où j’ai vu le jour, au milieu des employés des ministères voisins qui prenaient debout leur café sur le Cours de la Liberté. Certains me lançaient des œillades, d’autres m’ignoraient et moi j’observais. J’observais chaque porte, chaque corniche, la couleur des façades, la présence du fer forgé et l’état délabré des trottoirs. Tout le charme de ce pays réside, à mon avis, dans cette phase rare de proximité de la tradition et d’une modernité naissante. Ce pays exhale la transition, un moment où les téléphones portables et les paraboles hertziennes sont devenus indispensables dans un décor totalement antique par sa vétusté entretenue et dans une société qui a su libérer la femme du fardeau ancestral tout en entretenant un culture traditionnelle de chef de famille et de dîners entre hommes.
J’ai adoré me promener dans les rues de Tunis le matin, car j’ai pu y voir la vraie vie, celle qui n’est pas réservée aux touristes qui se dorent sur la plage et ne fréquentent que les lobbys d’hôtel et les piscines organisées par une armée d’animateurs standardisés. J’ai voulu échapper à cette ambiance factice ayant pour credo l’éternel Sea Sex and Sun. Je n’ai pas fait les tours habituels des lieux qu’il faut absolument visités et que tous les guides vous recommandent. J’avais la chance inouïe de me faire escorter par des amis résidents de Tunis et ainsi mon approche de cette ville et de ses environs a eu une toute autre dimension : je me sentais en pleine approche studieuse et sans a priori défavorable car voulant savourer chaque paysage tout en questionnant abondamment mes amis sur les raisons et le sens de ce que je découvrais. Ce voyage fut, j’en conviens, d’une richesse et d’une rareté inouïe.
Le soir de mon arrivée, j’avais découvert la modernité sur les Rives du Lac de Tunis où brillent de mille feux les constructions modernes des entreprises High Tech et des restaurants à la mode mais ce que j’ai le plus apprécié furent les soirs passés à La Goulette, ce port mythique dont mes parents m’avaient parlé dans mon enfance. Ce nom faisait écho en moi et le petit restaurant de poissons nommé La Victoire restera gravé longtemps dans ma mémoire.
J’ai apprécie chaque rencontre, chaque discussion sérieuse ou légère. Mes interlocuteurs ou interlocutrices, au-delà des mots me renseignaient sur leur vision du monde. Les maisons qui s’ouvraient pour moi me donnaient une bonne évaluation du chemin parcouru par les Tunisiens depuis l’Indépendance. Elles m’indiquaient aussi le statut dans lequel se situaient mes hôtes et je pouvais évaluer les différences importantes dans cette société. De toutes les maisons visitées, la plus modeste, la plus émouvante et la plus désirée est celle de ma naissance. J’y fus accueillie de façon exemplaire par trois femmes généreuses et visiblement heureuses de me voir, moi la petite fille du Français aux deux femmes qui vendit en 1959 à la mère de la propriétaire cette petite maison de plein pied.
Je fis le tour du village qui a perdu depuis longtemps son statut de banlieue rurale pour n’être plus que le site de l’usine Coca Cola et être devenu une banlieue périurbaine coincée entre une voie ferrée et une autoroute urbaine à 9 kilomètres de Tunis. Mégrine a accueilli des entreprises off shore et doit connaître des problèmes de pollution à cause des cimenteries qui longent l’autoroute. Le village, comme par le passé est divisé en deux, un côté huppé, Mégrine Côteaux et une partie modeste et ouvrière Mégrine Lescure renommée Ryad. Manel, une jeune femme dynamique et d’une saisissante beauté, m’ a expliquée qu’il y avait dans les cartons de l’urbanisme de Grands Travaux en prévision pour requalifier toute cette zone et la transformer dans une dizaine d’années en haut lieu touristique. En attendant mon grand ami Ibrahim, initiateur de mon voyage de « retour au bled » a monté une agence de voyages innovatrice Travel Academy et j’ai pu constater qu’elle était hyper active. Même si la concurrence touristique est effrénée. La Tunisie mérite le détour et la mondialisation commence à permettre à d’autres touristes plus lointains de venir découvrir la culture tunisienne en passant par la connaissance de son histoire fort riche puisque la Tunisie a été terre de passage et que les sites archéologiques abondent.
Je crois au potentiel de la Tunisie et j’espère que cette nouvelle clientèle saura comprendre les richesses culturelles de ce petit pays si accueillant.
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L’hospitalité tunisienne n’est pas un mythe !

En janvier 2007 j'écrivais:

"Il est vrai que dans toutes les brochures touristiques on parle de la gentillesse des Tunisiens. L’office de tourisme de Tunisie parle d’une « terre aux mille rencontres ». Une photo publicitaire dans la brochure de l’Office de tourisme proclame « En Tunisie, le sourire est une ressource naturelle » ou bien « Toute l’amitié à partager ».

Je dois vous avouer qu’au-delà des slogans, je vis réellement depuis trois jours de belles rencontres et des moments d’une grande intensité avec des hommes et des femmes spontanés et chaleureux. Je me sens épanouie par tant de générosité qui ne m’aveugle pourtant pas, car la Tunisie est une terre de grands contrastes et bien sûr des écarts assez importants entre l’élite et la base. C’est un pays dit en émergence et il ne s’agit pas de nier les réalités économiques et sociales.

Je ne suis pas venue chercher une carte postale touristique ; comme je l’ai indiqué auparavant je cherche à me frotter à la réalité de la vie de certains de mes amis mégrinois et de voir comment ils se débrouillent dans ce pays qui s’ouvre à la consommation et à la mondialisation !

Et je dois dire que je rencontre des hommes d’affaires enthousiastes et dynamiques comme mon copain Ibrahim ou Chiheb et Ahmed, deux bons vivants rencontrés hier soir dans un restaurant à poissons de Tunis et qui ont eu la délicatesse de m’inviter à leur table alors que j’étais toute seule.

Mesdames, je vous assure que les hommes tunisiens que je rencontre depuis trois jours sont de parfaits gentlemen qui ont l’art de parler aux femmes tout en restant charmants et séduisants. Il y a tellement de préjugés qui traînent en France contre le monde musulman… mais sachez que les fins gourmets et les amateurs de vin existent dans ce pays pourtant islamique. Terre de contraste, là aussi par la multiplicité des modes de vie et des niveaux culturels."

Ce constat est toujours d'actualité  en février 2010, et encore mieux, je suis en train d'organiser à partir de Facebook un groupe d'Amis de la Tunisie qui feraient se rencontrer des Distinctive Women tunisiennes avec des amis de la Tunisie de France ou vice versa des Gentlemen tunsiens avec des Distinctive Women Françaises dans le cadre de petits week ends, tantôt à Tunis, tantôt à Paris...La seule condition pour en faire partie est d'être en SINGLE (des célibataires, des divorcé(e)s...) avec toutes et tous l'envie de se faire des amis et de créer les possibilités de s'apprivoiser autour d'une bonne table dans une convivialité de bon aloi...entre personnes qui se comprennent.
L'Agence DWA (Distinctive Women Agency) sera le relai de ses rencontres.
Car il faut se donner les conditions du Bonheur...on ne peut rompre sa solitude si on ne fait pas des pas vers l'autre. Mais il faut également des circonstances favorables pour ses rencontres heureuses. Ce sera le travail de l'agence DWA que d'organiser des escapades gourmandes réussies...

Alors à très bientôt